Ateliers, marchés, galeries, ....  à Antananarivo

Le marché d’Andravoahangy est sans aucun doute le marché historique le plus authentique de la capitale malgache Antananarivo.

Ce marché, légèrement excentré du centre ville, véritable labyrinthe, est un marché à ciel ouvert, constitué d’une mosaique d’échoppe en dur et couverte, et d’étales en bois rustique.

La dualité des constructions répond à la dualité des activités de ce marché : l’artisanat et la vente de produits de permières nécéssités.

Situé à 3 Km de l’hôtel Niaouly, ce marché est un marché vivant, de très nombreux malgaches s’y rendant pour effectuer les courses quotidienne. Vous aurez ainsi l’occasion de partager un moment le quotdien des ménagères malgaches.

Même si ce marché est encore de nos jours victime de sa mauvaise réputation des années 1990, due aux pickspockets, même si les chauffeurs de taxi continuent de décourager les touristes de s’y rendre, préférant les emmener au marché de la Digue, la course étant plus chère, ... ce marché est l’un de mes préférés.

A sa phériphérie sud, vous rencontrer des échoppes de produits d’Asie, puis en pénétrant dans les profondeurs de ce marché, vous tomberez successivement sur l’allée des brodeuses, puis les marchands de pierres précieuses et de pierres fines, les objets en métal recyclé, les stands de marquetteries, de bois sculpté, de vannerie, de bijoux en argent, d’articles en cuir, ....

Certains artisans continuent de travailler sur place : lunettiers, bijoutiers, brodeuses, ....

Au centre de ce marché, un batiment en dur portant les séquelles du temps renferme des petits magasins colorés.

Le marché de la Digue est un marché consacré à l’artisanat malgache, situé sur l’une des routes menant à l’aéroport international d’Ivato.

il a vu le jour dans les années 2010 pour faire face à la pression d’artisans et de revendeurs désireux de s’installer, mais ne trouvant de place dans les marchés historiques d’Antananarivo.

Les stands en bois en enfilade se répartissent de chaque d’une route goudronnée peu fréquentée sur plusieurs centaines de mètre,

Bien que moins atypique que la marché d’Andravoahangy, ce marché à,l’avantage d’être très aisé à visiter de par sa configuration et le peu de fréquentation,

Vous y trouverez de nombreux articles en Raphia, cuir, bois, en matière recyclés, ....

Soyez vigileant car certains stands recèlent des articles très originaux que vous ne pourrez retrouver ailleurs.

Le marché du Coum, appelé également par les malgaches et les résidents le marché des 67 hectares est situé au nord est de la ville, à environ 5 km de l’hôtel Niaouly.

Il s’agit essentiellement d’un marché d’artisanat malgache qui rassemble de très nombreux artisans le jeudi et le vendredi en provenance des villages périphériques au sens large de la capitale malgache, mais également de nombreux grossistes de province.

Si dans la partie Sud du marché du Coum qui est à ciel ouvert, sont exposés des meubles en bois, matelas, ... en revanche, dans la partie Nord, sont exposé des articles divers : sac en raphia, statues, ustensiles en aluminium, ...

Si les produits y sont présentés en quantité, en revanche, le choix est moins varié que sur les autres marchés de la capitale.

La Ferronnerie d’Art de Violette et Dieudonné est né à la fin des années 90’

Violette et Dieudonné, couple de malgache des plateaux ont décidé à l’époque, de venir en aide à leurs concitoyens en situation précaire : jeunes mineurs délinquants, femme-mère célibataire, personnes ayant un handicap, personnes agées, ...

N’’ayant aucune fortune personnelle, pas plus que de sponsors ou des bailleurs de fonds, c’est à la force du poignet, avec rien si ce n’est les connaissances de Dieudonné en soudure et le gout artistique de Violette ... qu’ils se sont lancé dans la fabrication d’article en fer forgé recyclé,

Car ici, on redonne vie aux fûts de carburant, aux vieilles tôles de camion, ...

La ferronerie d’art était né! ..  

Installé depuis 1990 , n°1 de l’artisanat à Madagascar. Surface de vente environ 500 m2 répartis sur une douzaine de salles. Présente environ 120 00 références soit plus de 80% de la diversité de l’art malgache. Choix impressionnant dans tous les domaines : les tissus, les métaux, la vannerie, le bois, la corne, la maroquinerie, les pierres, tableau …

Découvrir les photographies de Pierrot Men, c’est aller à la rencontre d’un homme, d’un peuple, de l’inconnu. Mémoire de Madagascar, il offre une approche onirique, chaotique et lumineuse de la vie dans ce qu’elle a de plus éprouvé et de plus digne.

Pierrot Men offre une vision personnelle et intimiste  de cette île où il est né, et où il habite.

D’origine franco-malgache et chinoise, il porte en lui ce métissage révélateur d’identités multiples issues de l’Afrique, de l’Asie et de l’Europe.

Ses photographies révèlent un monde en équilibre. Des tableaux nés d’une complicité tacite entretenue avec chaque habitant.

A la frontière du rêve et de la réalité, de l’humanité et de l’inhumanité. Si proche et si loin du quotidien….

La lumière s’invite dans chacune de ses compositions, enveloppant une scène à ciel ouvert traversée de silhouettes affairées, de funambules éphémères et de passants éternels presque irréels. Ici le sens et l’émotion vont de pair avec une distance juste et une présence discrète. Peu de cadrages serrés, pas d’intrusions directes. Ses  noir et blanc nimbés de brume matinale et de brouillards incertains adoucissent avec pudeur une vie simple et brutale. L’expression d’une vraie révolte continue, face à d’insupportables vérités.

Car tout est question de temps. De patience.D’émotion. Bienveillant et lucide, Pierrot Men saisit l’âme d’un peuple et l’essence de l’insularité.  «  Une photo, c’est une histoire de rencontre…comme un coup de foudre, ça va très vite et il faut être prêt et près à tout moment. » Humaniste discret, engagé poétique, Pierrot Men est de ces hommes qu’on ne peut qu’aimer. Un photographe témoin de cet Autre qui nous échappe.

 Virginie de Galzain

Fabrice est le photographe de l’Authentique, de l’Humain et de l’Universel qui sommeille en chacun d’entre nous.

Avec lui, le boîtier Reflex qu’il porte en bandoulière n’est jamais éteint. Mieux encore, il est sans cesse préréglé en fonction de la lumière ou du contexte mobile ou pas. Ainsi, il est toujours prêt à capter l’instantané ou, plus précisément cet instant d’éternité qui fait la différence d’avec les photos d’amateurs.

Un rideau qui vole devant et laisse deviner des silhouettes ? Fabrice a son cadrage en tête et shoote à l’instant opportun. Un regard d’enfant ? C’est toute la vérité qui est dedans si l’on en croit le photographe pour qui « les enfants sont tout le contraire du monde rempli de tromperies et de mauvaise foi des adultes ».

Cette citation résume à elle seule toute la philosophie de l’artiste, resté enfant comme tout artiste digne de ce nom et qui a consacré deux expositions et une livre à « L’enfance dans tous états » (Edition Studiopresse, 2010). Toujours prêt à capter l’instantané, Fabrice a donné procuration à son 24 mm qui voit et mémorise pour lui.

Son objectif est devenu véritable outil d’ethnographe qui ne permet de ne voir que l’essentiel. A la fois proche (puisqu’un bon photographe se devine déjà à la focale qu’il utilise) et distant, pour mieux apprécier les différences, il met en images tout ce qui fait le moment d’éternité.

J. Rombi (Journaliste et correspondant du mensuel économique "Memento" pour Mayotte, Madagascar, Maurice)

Yves Rolland Rakotoarisoa, dit Laland, est né à Antananarivo en 1966.  Il se passionne pour la photographie depuis 1998. Membre du bureau d'ARA-SARY, association organisatrice des biennales de la photographie de l'Océan Indien en 2005 et 2007, il est aussi photographe accrédité pour l'UNICEF et ONUSIDA.
 
Il travaille en argentique et en digital, aussi bien en publicitaire qu’en artistique.
Une des dimensions de son travail s’attache à la valorisation du patrimoine et des savoir-faires malgaches, valorisation que l’on retrouve dans les trois livres dont il est le photographe : “Antananarivo, Patrimoine Méconnu”, “Madagascar, le Grand Livre des Petits Métiers” et “Madagascar et le zébu  un couple en danger” dont la valeur socio-économique ainsi que culturelle reste omniprésente dans l’esprit du peuple malagasy.
 
Bekoto du groupe Mahaleo écrit :
« J’ai eu l’impression d’avoir visité une galerie secrète peuplée de portraits d’attachants personnages oubliés par l’Histoire, et presque marginalisés par le développement (trop) rapide de leur environnement ».
 
Laland a tenu plusieurs expositions à Madagascar et en Europe.